Marie
M ère de Dieu le fils sur la croix
A ux cieux êtes montée
R eine que l'on prie à genoux
I ci bas, recevez nos chants, notre foi
E t nos cierges allumés à vos pieds...
jill bill
Marie
M ère de Dieu le fils sur la croix
A ux cieux êtes montée
R eine que l'on prie à genoux
I ci bas, recevez nos chants, notre foi
E t nos cierges allumés à vos pieds...
jill bill
Choc ! Olala
Vous abousez là
Bête à corne eh me glace
Et pis quoi encore
jill bill
Jeu du texte à huit trous
A gagner dragokado
A savoir :
Mini radio de ceinture pour balade en musique
Souris « supersonique »
GSM p'tit modèle pratique
A très bientôt JB
Bordélique
Ton grain de folie
Met du sel dans ma vie
Tu es mon piment
Mon torrent
Bordélique maîtresse de maison
Que le désordre indiffère sans façon
Mais au lit j'adore
Ton défaut sur mon corps
Tu m'en mets partout
De ton amour sens dessus dessous
Nos étreintes, nos ébats
Laissent le lit dans tous ses états
Ton grain de folie
Met du sel dans ma vie
Tu es mon piment
Mon torrent...
jill bill
Le chat bonté
J’ai en mémoire racontée par elle ou il
L’histoire curieuse d’un chat très pieux
Qui se rendait à l’église tôt le matin
Au saut du tonneau son domicile
De même qu’un de mes aïeux
Une vieille dévote accroc au latin…
Il s’appelait Coco je crois
Ce chat en pèlerinage entre la pils et la croix
Tel maître tel chat c’est vrai
Fidèle à l’office matinal
Ce drôle de paroissien de gouttière
Quand d’autres lapent leur petit lait
Buvait les paroles sacrales
D’un curé amusé par la scène familière…
Il s’appelait Coco je crois
Ce chat en pèlerinage entre la pils et la croix
Dans les jupons noirs de sa maîtresse
Il méditait l’œil fermé
Modèle de dévotion au dieu humain
Puis suivait à confesse
Sa bigote et ses péchés
Patientant l’absolution qui lave plus saint…
Il s’appelait Coco je crois
Ce chat en pèlerinage entre la pils et la croix
Après le bénitier le comptoir
D’un cabaret bien connu des buveurs de bière
Avant son paradis faut bien gagner sa vie
Mon arrière-grand-mère entre l’encensoir
Et la fumée de tabac a survécu naguère
Le chat dans son tonneau a cuvé des heures bénies…
Il s’appelait Coco je crois
Ce chat en pèlerinage entre la pils et la croix
(Hommage à mon arrière-grand-mère)
jill bill
Apeaulon
Dieu pas peaussible
O régime porte ses fruits
Chiquita viens voir !
jill bill
Sur une photo de Mamylilou lien
Belle et rebelle
Entre yin et yang
Eau qui dort et mouvance
Mer veille ou divague
jill bill
Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Lenaïg Boudig à la barre n° 61 lien
Les jeudis-poésie du 4 et 11 août 2011 thème « Le mal du pays, l'exil »
Exil
Mère, à votre larme miroir de vos états d’âme je goûte l’amer de votre nostalgie profonde à quitter vos vieilles dentelles jaunies, peaux mortes de votre existence, souvenirs de naguère incrustés en votre cœur de même votre anneau en or au doigt est resté greffé femme veuve… Partir c’est mourir tout court s’essouffle à vous dire votre grand âge … Je vous sais pleine de pleurs… Mère, il vous faut vous défaire des choses, des habitudes, même si votre corps se rebelle, elles risquent de vous blesser, votre solitude alors serait poison mortel… Mère, la sagesse vous commande d’exorciser de votre mémoire le visage d’hier, de trépaner de votre esprit toutes pensées de rester là, ne vous y accrochez plus tel le lierre attaché à la pierre… Vos omniprésentes reliques sur votre commode m’incommodent, me culpabilisent en mon âme et conscience… J’ai l’impression de vous tuer… Mère, aidez moi, venez je vous en conjure, il est temps d’un ailleurs où reposer le reste de vos jours… Vous êtes debout sur le pas de votre porte, en chapeau à voilette et manteau sombre, vieille dame émouvante, silence lourd de tout un corps usé qui s’arrache à lui-même, à ses murs empreints des vicissitudes de toute une vie humaine… Mère, il est tard, l’instant de adieux est venu, saluez les fantômes qui survivaient ici à vos côtés et avec qui vous tuiez le temps à coups de monologue… Mère, courage encore, je vous sens défaillante, agrippez-vous à mon bras, appuyez-vous y bien, de toute votre peine, je serai le paravent protégeant votre pudeur des regards de la rue indiscrète, ensemble franchissons le seuil des heures vécues, votre main ridée dans ma paume émue de ne plus vous savoir jamais à cette fenêtre à m’attendre… Mère, une place vous patiente là-bas où vous savez, d’autres gens vous conduiront le geste bienveillant à la fin de vous-même… Mère, donnez-moi le bras et promettez-moi de pleurer si en vous émerge ce besoin légitime, il vous reste ce droit, n’en abusez point, je préfère de loin votre beau sourire aux larmes, baume de mon enfance… Oui mère j’ai éteint la lumière et fermé la porte à double tour... Nous voici arrivés… Prenez ce mouchoir, essuyez votre chagrin… Je viendrai vous voir dimanche avec une boîte de chocolats noirs, vos préférés, promis, juré… Rentrez maintenant au bras de votre infirmière, vous me ferez un dernier signe de la main de votre nouvelle fenêtre comme par le passé… Je vous répondrez par un autre, n’oubliez pas, Mère, que je vous aime ! Oui, rassurez-vous, j’ai éteint la lumière et fermé la porte à double tour…
jill bill
Usage de faux
Faire sa tête de mort
Piège pour piaf... Edith un peu
Malin le félin
jill bill
Pour la communauté : « Le casse tête de la semaine »
Lajemy lien
Semaine du 8 au 14 août 2011
Thème : « Douceur de vivre »
Hors tableau !
Douceur de vivre
Un seul mode d'emploi pardi
Afficher à la porte de bois
La pancarte: « NE PAS DERANGER! »
Débrancher le téléphone
N'y être pour personne
Patron Léonard et autre casse-pieds
Suis en congé ma foi
Allez voir sur la lune si j'y suis
Mona lira au soleil... Je me cuivre !
A Dieu boulot
Août tienne qu'à moi ! Me tourner les index
Glanderai à la chaise longue
Eventail d'orteils sans tong
Plus d'oeil sur ma Rolex
Hors du métro me pose pour le dodo !
jill bill