Premier janvier
Premier janvier
Des fastes de nouvel an ne reste
Que des nobles foies et gibiers les restes
Des verres à vin vides, des miettes sur la nappe
Des cotillons, quelques raisins laissés sur la grappe
Des bougies fondues par la flamme dansante
Des guirlandes ça et là mises dégoulinantes
Un pauvre conifère coupé de sa forêt
De lumières et autres paré
Des emballages, des gros nœuds
De doux mots sur des cartes de vœux
Des bûches consumées jusqu’à la cendre
Au premier matin de janvier tendre
Heureux de sa nuit festive
A la table de ses joyeux convives
Décembre n’est plus
Janvier a pris le dessus
Le vieux matou enfin s’endort apaisé
Dans le calme revenu à la maisonnée
Grisée, repue au lit de la chambre
Ronflante dans ses murs ambres
Bonne année grand-mère vous qui déjà pédestre
En cette aube d’après la Saint Sylvestre
Allez vos morts saluer
D’une fidèle pensée…
jill bill