Haïku derniers fruits d'automne...

Le figuier bifère

moracée bien vivante 

Double les bouchées

jardinage.eu

Avant les gelées

après d'autres confitures

Coing bonne pâte

marmiton.org

 Raisin de table

le Cardinal noir s'invite

  Fi du pet de nonne

jardinerie Taberner Fleurs

Haïku minimaliste

Esquif

pas à la noix

Vaut bravo

 laroyale-modelisme

jill bill

L'Aigle et la Pie Jean de la Fontaine

L’Aigle, SOUVERAINE des airs, avec Margot la pie,
Différentes d’humeur, de langage, et d’esprit
Et d’habit,
Traversaient une PART de prairie.
Le hasard les assemble en un coin détourné.
L’Agasse eut peur, mais l’Aigle, ayant fort bien BAFRE
La rassure, et lui dit : « Allons de compagnie :
Si le maître des Dieux assez souvent s’ennuie,
Lui qui gouverne l’Univers,
J’en puis bien faire autant, moi qu’on sait qui le sers.
Entretenez-moi donc, et sans cérémonie. »
Caquet-bon-bec alors de CASSER  DU  SUCRE au plus dru,
Sur ceci, sur cela, sur tout. L’homme d’Horace,
Disant le bien, le mal, à travers champs, n’eût su
Ce qu’en fait de babil y savait notre Agasse.
Elle offre d’avertir de tout ce qui se passe,
 Sautant, allant de place en place,
Bon CONCIERGE, Dieu sait. Son offre ayant déplu,
L’Aigle lui dit tout en colère :
« Ne quittez point votre séjour,
Caquet-bon-bec, ma mie : adieu ; je n’ai que faire
D’une COMMERE à ma cour :
C’est un fort FACHEUX caractère. »
Margot ne demandait pas mieux.
Ce n’est pas ce qu’on croit que d’entrer chez les Dieux :
Cet honneur a souvent de mortelles angoisses.
Rediseurs, espions, gens à l’air gracieux,
Au coeur tout différent, s’y rendent odieux,
Quoiqu’ainsi que la Pie il faille dans ces lieux
Porter COSTUME de deux paroisses.

Proposez « MES » mots sur cette fable pardi

Huit ont été changés par « mes fantaisies »...

( Nombre de tirets égal nombre de lettres !)

Celui ou celle qui bouchera le TOUT

Remportera le lot mis en jeu voyez-vous.

Bon amusement les aminautes

Bien cordialement, JB

la-fontaine-ch-thierry 

THE END !!

Bravo à Midolu et grand merci à tous.. !

Pour la communauté la cour de récré de JB

Ma participation

Horace ô desespoir...

Horace ô désespoir, quelle

Honte pour ta mère crénom

Ton nom, plus qu'un juron

Dans la bouche paternelle...

Tueur de mouche, enfant

De poule, adolescent

De femme, grand boucher

Te voilà au pied du bûcher...

Le village te hue, da da

Sur la place de Vladlavodka

Bois le verre du con'damné

Pour mieux te flamber...

Horace ô désespoir, la bête morte

Ô race des affreux

Tes cendres dont nul ne veut

Le vent seul les emporte...

jill bill

 larepubliquedespyrenees.fr

Pour le 26 novembre 2014

Le prénom suivant sera « Alfréda » (féminin)

Que l'inspiration soit avec vous

Et le plaisir de lire vos personnages avec nous

Bien cordialement de la part de m'dame JB

Résignation...

Chagrin,

Le temps perdu

A jamais

En cachette la voit pleurer,

L'autel se profile

Et ses pompes funèbres

La vie, quel drôle de zèbre

Que lui reste t-il

Au sablier...

Dieu seul le sait,

Au cintre pendu

L'habit choisi par ses soins...

Ses dernières volontés

Une robe à fleurs

A jabot,

Jules est parti cravaté

A son heure

Trop tôt, toujours trop tôt...

jill bill

loukasurlerivage 

Pour un jeu/défi chez Joye

Un mot, juger, une image, la campagne, une citation, la tristesse est un mur

élevé entre deux jardins, Khalil Gibran

Prenez le mot, l'image, la citation ou les trois.

Sache juste...

Sûr

La tristesse est un mur

Elevé entre deux jardins

Celui d'hier et de demain,

Tu as perdu l'âme soeur

Tes repères dans ton coeur

Dans l'espace

Tu perds la face

Et le nord, tu erres ainsi

En rase campagne que ta vie,

Un seul être vous manque

Et ça vous flanque

L'anorexie

Plus d'appétit, plus d'envie

A quoi bon ma foi

Pour qui, pourquoi,

Pas la force de le faire tomber

Ce mur sombrement dressé

Obstacle dans l'existence,

Seul le mental a de l'influence

Pour le combattre

L'abattre

Et revoir par derrière

Les couleurs, le bleu, le vert...

Te juger je ne veux

Et ne le peux

Chacun a ses murs, noir, blanc

Ses tourments, ses tournants

Ses nébuleuses, ses vides ici-bas

Sache juste amie que je suis là...

jill bill